Dans cet article
L’Esprit selon Grabovoï : une définition singulière
Dans son enseignement, Grigori Grabovoi distingue l’esprit de l’âme et de la conscience. Pour lui, l’esprit est une force agissante qui relie l’être humain à l’organisation universelle du réel.
Il le décrit comme un vecteur de perception et d’action, un élément essentiel de la structure de l’homme qui lui permet d’interagir avec le monde à travers des niveaux d’information subtils.
L’âme est présentée comme une essence intemporelle et inaltérable, tandis que l’esprit est une interface dynamique, un système qui capte et organise les informations perçues par la conscience. L’esprit permet ainsi d’accéder à des connaissances supérieures et d’influer sur la matière, en accord avec les principes universels.
Partons ensemble dans un voyage à travers le temps et les philosophies anciennes pour voir si ces considérations de l’esprit et de la réalité peuvent avoir des fondamentaux communs.
Un champ de perception infini et en interaction avec le réel
Pour Grabovoï, l’esprit n’est pas limité par les contraintes physiques ordinaires. Il fonctionne comme un champ d’interaction avec la réalité, capable de s’étendre au-delà du temps et de l’espace. L’esprit humain, par sa structure, est conçu pour capter et organiser l’information issue du monde extérieur, mais aussi pour transmettre des signaux en retour, influençant ainsi le cours des événements.
Son enseignement insiste sur le fait que l’esprit de l’homme et l’Esprit divin sont fondamentalement liés. Cette interconnexion permet à l’être humain d’accéder à une compréhension plus vaste du réel et d’interagir directement avec les processus d’organisation du monde. À travers des pratiques de concentration spécifiques, il est possible d’affiner cette interaction et de structurer les processus menant à des résultats concrets.
Vers une maîtrise de la réalité basée sur la conscience
L’un des aspects centraux de l’enseignement de Grabovoï est l’idée que l’esprit humain peut être éduqué et affiné, jusqu’à devenir un véritable instrument de création consciente et de contrôle de la réalité. Il ne s’agit pas d’une simple pensée positive, mais d’une méthodologie précise qui permet d’harmoniser les événements en fonction d’un objectif défini et de notre capacité à nous centrer en harmonie avec l’ensemble du système de la réalité.
Les exercices de concentration, notamment ceux proposés dans les “Concentrations pour chaque jour du mois” de Grigori Grabovoï, jouent un rôle clé dans cette discipline. Ils permettent de focaliser l’esprit sur des points spécifiques de la réalité et de transformer notre rapport au monde, à la conscience globale et à la création. Les séries numériques, quant à elles, servent de clés vibratoires, facilitant l’alignement de l’esprit avec les structures informationnelles du monde.
Un engagement au service d’une transformation collective
Dans les enseignements de Grabovoi, la maîtrise de la conscience et l’influence sur la réalité ne sont pas des outils à utiliser de manière isolée ou purement individualiste. Il insiste sur une vision où chaque transformation personnelle contribue à un équilibre plus vaste.
Ainsi, les Concentrations du jour ne sont pas seulement un moyen d’améliorer son bien-être ou de manifester des objectifs personnels, elles sont pensées comme un travail profond d’alignement, de réajustement de la réalité vers une harmonie universelle.
L’idée sous-jacente est que toute pensée, toute intention émise dans le monde influence non seulement l’individu qui la porte, mais aussi l’ensemble des structures informationnelles qui composent notre environnement collectif. Pratiquer ces exercices avec une intention alignée sur l’harmonie et le développement de tous permettrait non seulement d’amplifier leur portée, mais aussi de renforcer leur efficacité.
En ce sens, la responsabilité éthique est au cœur de cette démarche : celui qui apprend à structurer sa conscience devient un acteur actif de l’évolution humaine, et non simplement un individu cherchant un bénéfice personnel.
Que vous le vouliez ou non, vous avez un impact permanent sur le monde et le monde sur vous. Illustrons cette idée pour bien en comprendre les contours : imaginez un professeur qui, chaque matin, pratique les Concentrations du jour en dirigeant ses pensées vers la clarté et la bienveillance, l’harmonie dans ses interactions avec ses élèves. Chaque jour, sa patience et son attitude changent imperceptiblement, influençant la dynamique de sa classe. Un élève en difficulté, souvent anxieux, perçoit cette atmosphère plus apaisante et développe une forme d’admiration pour ce professeur dont l’esprit rayonne, il commence à y avoir entre les deux une dynamique qui devient moteur d’une foule d’ondes sensibles chez l’élève.
Ces changements, anodins en apparence et inconnus pour le professeur, permettent au jeune de débloquer une compréhension et un rapport aux autres qui se connectent et développent son propre Esprit. Des mois plus tard, cette confiance et ce lien invisible né de l’attitude de ce professeur est capable de changer sa propre attitude et même son parcours, ses choix.
L’enigmatique série tv The OA a touché des milliers de fans en illustrant parfaitement ces liens puissants à la fois entre les êtres, le temps et l’espace.
Cette illustration met en lumière un principe fondamental : chaque pensée émise émane dans nos actions, elle modifie, même de façon imperceptible pour nous, la trame des événements. En s’exerçant régulièrement aux Concentrations du jour, chacun peut devenir un maillon actif d’un réseau d’interconnexions subtiles, influençant le monde bien au-delà de ce qu’il perçoit. Ainsi, la maîtrise de la pensée devient non seulement un chemin de transformation personnelle, mais aussi un engagement tangible vers un monde de paix et de bonheur partagé, vers la vie éternelle de l’être qui s’est élevé au plus haut niveau de conscience.
Des courants millénaires en résonance avec l’enseignement de Grabovoï sur l'Esprit
Le Néoplatonisme
L’idée que l’esprit humain joue un rôle fondamental dans la structuration de la réalité n’est pas nouvelle. Elle trouve des échos dans de nombreuses traditions philosophiques, notamment dans le néoplatonisme, un courant philosophique né à Alexandrie au IIIe siècle avec Plotin comme figure centrale. Inspiré par les enseignements de Platon, le néoplatonisme développe une vision du monde dans laquelle l’esprit (ou Nous) est l’élément premier et créateur, organisant toutes les formes de réalité.
Pour les néoplatoniciens, la réalité matérielle n’est qu’un reflet d’un monde immatériel supérieur, structuré par des principes intelligibles et accessibles par l’intuition et la contemplation. Cette vision repose sur une hiérarchie de l’être : au sommet se trouve l’Un, une source absolue et indéfinissable d’où émanent l’Esprit (la pensée pure), puis l’Âme, qui relie l’intelligible au monde sensible.
Ce schéma présente une parenté frappante avec les enseignements de Grabovoi. Lui aussi considère que la réalité matérielle est un prolongement d’un champ d’information supérieur, structuré par la conscience. Cependant, là où le néoplatonisme insiste sur une ascension spirituelle pour retourner à l’Un, Grabovoï propose une approche qui ne réside pas seulement dans l’Esprit : au lieu d’écarter la matière pour retrouver l’immatériel, l’homme peut interagir avec ces structures informationnelles et réorganiser la réalité à travers la concentration et la puissance de sa pensée.
Le parallèle va plus loin encore.
Chez Plotin, l’intellect humain ne produit pas simplement des pensées : il reflète et participe activement à la logique universelle qui sous-tend toute existence. Ainsi ce que l’on pense prend effet sur notre réel.
De manière similaire mais de façon plus poussée, Grabovoï explique que notre conscience n’est pas un simple spectateur du réel, mais un élément actif de sa construction. Cette capacité à influencer la réalité est pour lui une loi universelle, et non un simple phénomène mystique, philosophique ou moral.
"Plotin et les mystères de la Vie Intérieure"
Conférence de Thierry Adda, philosophe
et président de Nouvelle Acropole France
Une nette divergence : l’interaction avec la matière
Cependant, une différence majeure distingue les deux approches. Dans la vision néoplatonicienne, la matière est souvent perçue comme un voile d’illusion, un obstacle à la pleine réalisation de l’esprit. Grabovoï, au contraire, ne cherche pas à s’en détacher. Il la considère comme un champ d’expression dynamique de la conscience, que nous pouvons sculpter par nos intentions et nos exercices de concentration.
En somme, là où le néoplatonisme prône un retour à la source immatérielle, l’Esprit débarrassé du corps et du monde d’en bas, Grabovoï explique au contraire qu’il y a une possibilité d’évolution infinie à l’intérieur même de la réalité physique. Cette distinction est fondamentale : de la contemplation du divin, on passe à l’action sur le monde.
Ainsi, l’enseignement de Grabovoi peut être vu comme une évolution réflexive nourrie de la philosophie néoplatoniste, où l’homme ne se contente pas de comprendre l’univers, mais en devient un co-créateur conscient. Une approche qui réconcilie spiritualité et interaction avec le tangible, en s’ouvrant à des dimensions encore inexplorées du potentiel humain et de notre compréhension du monde.
L’Hermétisme
On trouve des corrélations beaucoup plus denses entre les enseignements de Grigori Grabovoï et l’Hermétisme.
L’hermétisme est une tradition philosophique et spirituelle qui prend racine dans l’Antiquité gréco-égyptienne et qui se développe autour des enseignements attribués à Hermès Trismégiste. Ce personnage mythique, symbolisant un intermédiaire entre le divin et l’humain, a servi de nom commun à des auteurs disparates d’époques et de lieux différents souhaitant relier un savoir visant à révéler les lois cachées de l’univers. Ce corpus de textes, appelé Corpus Hermeticum, pose les fondations d’une pensée où l’esprit structure la réalité et où la connaissance permet à l’homme d’accéder à un pouvoir créateur.
Regarde bien la cause que tu veux manifester et tu verras certainement son effet.
L’hermétisme a eu une influence considérable sur la pensée occidentale, traversant les siècles et impactant de nombreux domaines, de la philosophie à la science, en passant par l’alchimie et la théologie. Sa réputation a oscillé entre admiration et rejet selon les époques, mais son influence reste indéniable.
Son impact à la Renaissance : la quête du savoir absolu
Ce fascinant courant véhiculera autant de mystères et de questionnements que de mythes et explorations : de la physique, de la chimie, de la médecine à travers l’alchimie, les sciences occultes et la magie.
Les premiers textes émergent entre le IIe et le IVe siècle : ils sont marqués par une quête de sagesse universelle et de maîtrise des lois cosmiques.
Leur nature ésotérique (réservée à ceux qui en possèdent les clés de compréhension) a contribué à un engouement dans les cercles intellectuels et spirituels, mais aussi à un certain rejet par les courants de pensée dominants. C’est donc dans la clandestinité et parfois la solitude que de nombreuses personnes ont étudié ces voies.
Pendant la Renaissance, entre le XVe et XVIe siècle, l’hermétisme connaît un essor spectaculaire. Redécouvert par des humanistes comme Marsile Ficin et Giovanni Pico della Mirandola, il devient une source d’inspiration pour les scientifiques et philosophes qui cherchent une connaissance unifiée du monde.
Ce renouveau s’inscrit dans une époque où l’on pense que la nature, les mathématiques et la spiritualité sont interconnectées. Des figures majeures comme Giordano Bruno voient dans l’hermétisme un moyen de dépasser les dogmes religieux et scientifiques pour accéder à une compréhension plus vaste du cosmos.
L’hermétisme et la science : une relation ambivalente
À cette époque, l’hermétisme a influencé des pionniers de la science moderne, façonnant des esprits qui ont marqué notre histoire par des découvertes majeures pour notre civilisation.
Johannes Kepler
Célèbre astronome et mathématicien, il intégrait des notions hermétiques dans sa compréhension des mouvements planétaires. Contre les notions établies par l’ensemble de la communauté scientifique du 16e siècle, il perce les secrets qui régissent les mouvements des planètes sur leur orbite en trajectoires elliptiques et autour du Soleil. Il explore un ordre mathématique et harmonique, en cherchant une comparaison avec le domaine de la musique et ses propres harmonies mathématiques, poursuivant les travaux antiques sur l’harmonie des sphères de Pythagore.
Documentaire-fiction "Le Cosmos selon Kepler"
par Christian Twente
Isaac Newton
Tout en développant ses lois de la gravitation, était profondément passionné par l’alchimie et les textes hermétiques. Le plus grand génie de tous les temps a consacré plus de la moitié de sa vie à explorer en secret des théories et expériences interdites à son époque, au point que cela fut caché au grand public pendant des années même après sa mort.
"La folle histoire du plus grand génie de tous les temps: Newton le dernier des magiciens"
par Balade Mentale
Ces génies démontrent que leur compréhension et leur curiosité pour ce qui était considéré comme occulte et inortodoxe, a développé chez eux un caractère et une vision amplifiée, au cœur de la vie même, vraiment époustouflante.
Avec l’avènement de la science moderne au XVIIe siècle, l’hermétisme perd du terrain face à l’empirisme et la méthode dite scientifique. Son approche intuitive et symbolique devient progressivement déconsidérée.
De la clandestinité au renouveau moderne
Du XVIIIe au XIXe siècle, l’hermétisme reste en retrait, principalement cultivé dans des cercles ésotériques, comme ceux des francs-maçons et des sociétés secrètes. Aujourd’hui, l’hermétisme continue d’intéresser les chercheurs en histoire des sciences, philosophie et spiritualité. Il est parfois réinterprété sous l’angle des sciences modernes, notamment la physique quantique, qui explore des notions similaires sur la nature de la réalité et le rôle de l’observateur.
Dans le grand public, il bénéficie d’un regain d’intérêt, notamment à travers des livres comme Le Kybalion publié en 1908 à Chicago.
L’hermétisme reste donc un courant qui fascine, oscillant entre admiration et scepticisme ; il continue d’alimenter une réflexion profonde sur la nature de la réalité et le pouvoir de la conscience.
L’un des principes fondamentaux de l’hermétisme, trouve un écho évident dans les enseignements de Grigori Grabovoï ; sa maxime :
🜁 “Tout est Esprit,
l’Univers est Mental.”
Cette loi, connue sous le nom de Principe du Mentalisme, affirme que toute la réalité repose sur un champ d’intelligence primordiale, et que la pensée humaine peut influencer directement le monde matériel. Cette idée rappelle la vision de Grabovoï selon laquelle la conscience humaine interagit avec un champ d’information universel, permettant de structurer et de transformer le réel par des méthodes précises, comme les séries numériques et les exercices de concentration.
Des lois universelles qui guident la création de la réalité
L’hermétisme repose sur sept principes, censés régir les interactions entre l’esprit et le monde. Plusieurs de ces lois trouvent un parallèle évident avec l’approche de Grabovoï :
Le Principe de Vibration
tout bouge, tout vibre.”
Dans cette vision, toute chose dans l’univers est en perpétuel mouvement, y compris la pensée.
Grabovoï, avec ses séries numériques, propose d’accorder notre esprit à des vibrations spécifiques, en modulant notre conscience pour interagir avec des fréquences précises.
Le Principe de Correspondance
Ce concept suggère que les structures du microcosme (l’homme, la conscience) reflètent celles du macrocosme (l’univers).
Grabovoï évoque également cette relation fractale entre l’individu et la structure informationnelle globale, insistant sur le fait que changer un élément dans notre conscience peut modifier la réalité extérieure.
Le Principe de Cause et Effet
Dans l’hermétisme, il n’existe pas de hasard : toute action génère un enchaînement précis de conséquences.
Cette idée est directement en lien avec une grande partie des travaux de Grabovoï sur la maîtrise des évènements. On pourrait aussi citer tout son enseignement sur la prévention des catastrophes qui en est la technique de contrôle la plus aboutie et évidente.
Si les principes hermétiques reposent sur des lois ésotériques et symboliques, Grigori Grabovoï, lui, met en perspective des connaissances scientifiques. D’autres scientifiques du 21e siècle, comme Nassim Haramein, fondateur de l’International Space Federation, une organisation dédiée à l’exploration de la physique unifiée, rejoignent cette nouvelle exploration des concepts sur la matière, la réalité et l’influence de la conscience au travers des recherches dans leur domaine. D’abord vivement critiqués pour leurs positions non-orthodoxes par leurs pairs, les conclusions de leurs recherches présentent des corrélations et ne cessent d’intriguer. Certains les voient comme des génies, d’autres réfutent les thèses : le champ de la conscience et de l’esprit n’en finissent pas de diviser une fois encore.
Nassim Haramein
Chercheur et physicien, fondateur de la Resonance Science Foundation. Il a passé plus de 30 ans à rechercher et à découvrir des connexions en physique, en mathématiques, en géométrie, en cosmologie, en mécanique quantique, en biologie, en chimie, ainsi qu’en anthropologie et en civilisations anciennes. Ces études le conduisent à des théories révolutionnaires et des inventions brevetées en physique unifiée, qui gagnent maintenant en reconnaissance dans le monde entier.
Les découvertes de Haramein se concentrent sur une géométrie fondamentale de l’espace qui nous relie tous, de l’échelle quantique et moléculaire aux objets cosmologiques dans l’Univers.
"L'intelligence de l'univers"
Interview de Nassim Haramein, le parcours qui l'a mené à s'intéresse à la nature de la réalité et au fonctionnement de l'univers, par Tistrya
Alors que les textes hermétiques restent des enseignements philosophiques et métaphysiques, Grabovoï inscrit son travail sur les sciences de l’information et de la physique quantique.
Loin d’un simple cadre théorique, il propose une application structurée de ces lois à travers des pratiques concrètes et intuitives comme les séries numériques et les méthodes de concentrations qui développent notre perception, notre interaction avec le monde.
Une finalité commune : l’émancipation de l’homme
L’objectif de l’hermétisme et de Grabovoi converge sur un point essentiel : libérer l’homme de ses limitations.
Pour l’hermétisme, cette libération passe par la connaissance des lois invisibles du monde et la capacité à les utiliser consciemment.
Pour Grabovoï, elle repose sur la maîtrise de la conscience comme un outil d’évolution, permettant de créer activement sa réalité.
Ainsi, bien que ces traditions évoluent dans des cadres différents, elles partagent une même vision : celle d’un être humain capable d’influencer le réel, de s’éveiller à son propre pouvoir créateur, et d’agir en harmonie avec un champ d’information universel.
Le bouddhisme tantrique
L’Esprit comme véhicule de transformation
Né aux alentours du VIIe siècle dans l’Inde ancienne avant de s’épanouir au Tibet, en Mongolie et dans l’Himalaya, le Vajrayāna – ou bouddhisme tantrique – est une branche du bouddhisme qui signifie littéralement « le véhicule du diamant ». Ce nom poétique symbolise la nature indestructible et lumineuse de l’Esprit, qui, à l’image d’un diamant, ne peut être altéré et reflète la réalité sous tous ses angles.
Le Vajrayāna se distingue par son approche intensive et directe : là où le bouddhisme traditionnel enseigne une progression lente vers l’éveil à travers de nombreuses vies, cette forme tantrique propose des pratiques avancées permettant d’accélérer le processus et d’atteindre un état de conscience éveillée dès cette vie. Pour cela, les pratiquants – souvent des moines tibétains, mais aussi des laïcs initiés – utilisent des mantras, des visualisations complexes, et des rituels méditatifs précis pour transformer leur perception de la réalité et harmoniser leur existence avec les principes cosmiques.
L’Esprit dans le bouddhisme tantrique : un océan infini de potentiel
Dans cette tradition, l’Esprit humain n’est pas limité aux pensées et aux émotions fluctuantes du quotidien. Il est considéré comme une énergie fondamentale, un espace de conscience illimité, à la fois immuable et en perpétuel mouvement. Cette idée rejoint celle d’un champ d’information universel, où chaque individu pourrait puiser pour modifier sa perception du monde et, par extension, la réalité elle-même.
Une pratique emblématique du Vajrayāna est le Yoga du rêve, où les adeptes s’exercent à prendre conscience qu’ils rêvent afin de manipuler les événements dans le monde onirique. Selon les enseignements tibétains, ce travail permet d’apprendre à façonner la réalité éveillée avec la même fluidité, en reconnaissant que notre perception est malléable.
Bouddhisme tantrique
"Om mani padme hum"
Ce puissant mantra apporte la force pour se libérer de son ego et retourner à soi afin de trouver son chemin intérieur. Nous retrouvons, dans cette forme de Bouddhisme, l’idée de parvenir à la vie éternelle par achèvement de la maturation de son être dans des pratiques vibratoires concrètes multiples et un chemin profondément connecté aux autres dans l’amour et la considération de la réalité comme directement reliée à la progression de notre esprit vers son retour à un état plein et entier, purifié, proche de l’Originel.
"The Secret Teachings Of Vajrayāna Buddhism"
par Asangoham
"YOGI (yo-ge) - Rare documentaire"
par
Nyishar
Un parallèle avec les enseignements de Grabovoi
De la même manière que les pratiquants tantriques travaillent leur esprit pour transcender les illusions, Grigori Grabovoï propose une approche où la conscience humaine est un levier de transformation du réel. Là où le bouddhisme tantrique utilise des mantras sacrés, des mandalas et des mudras (gestes rituels) pour structurer l’esprit et aligner les énergies, Grabovoï propose tout un parcours à travers son enseignement, les séries numériques et les exercices de concentration pour atteindre un objectif similaire : harmoniser l’individu avec les structures fondamentales du monde et manifester la réalité souhaitée.
Garder l'esprit ouvert
Ces rapprochements ouvrent des réflexions passionantes : si différentes traditions spirituelles et contemporaines s’accordent à dire que l’Esprit a le pouvoir d’influencer le réel, peut-être sommes-nous à l’aube d’une redécouverte de ce potentiel délaissé et rangés au rang ésotérique ou religieux. L’étude de l’Esprit selon Grabovoï ouvre des perspectives fascinantes sur la nature de la conscience et son pouvoir d’interaction avec le réel. En définissant l’esprit comme un champ de perception et d’action, il offre une vision où l’homme devient un acteur actif de sa propre évolution et du monde qui l’entoure. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que l’esprit et l’Esprit soient utilisés tantôt pour définir nos pensées, tantôt pour définir le Créateur.
À travers des exercices méthodiques pour atteindre une compréhension affinée des structures informationnelles, Grabovoï propose un chemin vers une transformation consciente et maîtrisée de la réalité, la nôtre ne diffère pas de celle de nous tous.
Alors, qu’est-ce qui vous retient ? Il est naturel d’être septique mais il est en votre pouvoir de lever des barrières que vous avez posées vous-même pour vous limiter et si vous avez fait le voyage jusqu’à la fin de cet article, vous êtes prêt à commencer à expérimenter, à votre rythme, les séries numériques dans votre vie.
Des milliers de personnes pratiquent les enseignements de Grigori Grabovoï, ouvertement ou dans leur jardin secret, et si cette discipline a un pareil engouement depuis des années, soyez certains que c’est parce qu’elle leur a offert des bénéfices concrets car d’un gouru, Grigori Grabovoï n’a ni développé le charisme, ni les pratiques ! C’est en vous et dans un mouvement commun vers cet éveil que réside toute cette ascension éclairée, comme d’autres, qui ont tenté avant nous de percer les mystères de la vie.
Michaelle
Chroniqueuse pour
Grabovoi-numbers.world
Et si vous challengiez le potentiel de votre esprit ?
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